jeudi 8 juillet 2010

j'avais bien aimé ça,



alterner des tranches de ville brûlante avec des tranches de musées glacés. On faisait souvent ça de cette façon et ça sentait encore plus l'été alors, de grelotter dans les couloirs frais, en short, en dos nu, en sandales. On avait des brochures plein les mains et on parcourait les salles avec l'air de ceux qui se demandent où ils vont s'installer. Je me souviens d'après midi entières dans des salles silencieuses, à croiser d'autres couples en bermuda, à prendre de rapides notes sur un calepin vert à spirales.

A Barcelone, la chaleur était extrême. Les expositions du Musée d'Art Contemporain étaient denses et très réussies. Nous avions déambulé très longtemps et c'était si bien que l'on ne voulait plus sortir. Il m'en reste une impression de confort et d'apaisement incroyable - mais je ne me souviens plus vraiment des œuvres présentées, à part ce Boltanski, dans lequel j'avais posé.